Uyghur Cineast Mukaddis Mijit on her new film, “Nikah”

. . . il existait par exemple de très nombreux lieux sacrés qui, d’un village à l’autre et même au fin fond des montagnes, constituaient une sorte de réseau spirituel. Des lieux importants pour les femmes qui, dans cette société patriarcale, pouvaient s’y retrouver – pour demander un enfant, résoudre un conflit, etc. J’ai voulu représenter dans le film ce chamanisme aux spiritualités mêlées, intégrant des éléments de soufisme et d’animisme – le rituel qui apparaît à l’écran a été inventé, je l’ai pensé comme une performance. Le gouvernement chinois a détruit beaucoup de ces lieux de pèlerinage. À la place, on a parfois construit des parcs d’attractions pour touristes ou des parkings.

(Mukaddas Mijit, speaking about her new film <Nikah>, in an interview, “La région est comme une prison à ciel ouvert”)

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