Bertrand Mialaret examine la traduction anglaise du roman chinois de Chi Zijian, Last Quarter of the Moon (额尔古纳河右岸, 迟子建著), l’histoire de la crépuscule des Evenki dans la dernière partie du XXe siècle (l’article français en entier):
Les Evenki ont de l’amour pour leurs rennes qui sont beaucoup plus qu’un troupeau, presque des partenaires. « In my eyes, white reindeer are clouds fleeting across the face of the earth. I’ve never encountered another animal that possesses the docile temperament and endurance of the reindeer . . . Reindeer were certainly bestowed upon us by the Spirits, for without these creatures we would not be.»
Les hommes et les rennes s’accompagnent mutuellement dans les migrations à la recherche des mousses pour les rennes et de nouveaux terrains de chasse. Ils sont libres avec leurs grelots mais reviennent chaque soir au camp. On ne mange pas leur chair, on boit leur lait et on les utilise pour transporter hommes et campements.
Les rennes sont l’obstacle majeur à une vie plus sédentaire. Comme dit la narratrice: « my reindeer have committed no crime and I don’t want to see them imprisoned either .»
Update: Mialaret has just put this piece up in English: Chi Zijian, the Death of Shamans and Reindeer Herders.