One of just 9 films to be shortlisted for this year’s Best Foreign Language Film at the Academy Awards in Hollywood, Seediq Bale (《賽德克·巴萊》) is a 4.5-hour epic about one Taiwanese aboriginal tribe’s war of resistance against the Japanese in the 1930s, shot entirely in the Seediq language.
As is often the case with contemporary Chinese literature, a French publisher has published the novel itself before any Anglophone publisher has got around to it. Entitled Les Survivants, it is co-translated from the Chinese into French by Esther Lin and Emmanuelle Péchenard.
On his French blog, Bernard Mialaret reports (Drame de la colonisation):
Après la défaite chinoise, le traité de Shimonoseki en 1895, cède l’île au Japon jusqu’en 1945. Une politique d’assimilation est engagée, la langue japonaise est imposée, les tatouages traditionnels et les ablations dentaires sont interdits. En 1926, les Atayals rendent 1300 fusils, « l’arme étant le bien le plus précieux du chasseur » (p.90) mais les crânes, « objets sacrificiels » sont conservés.
En octobre 1930, un incident entre le fils de Mona Rudao, chef d’une tribu Sedeq et un policier japonais, conduisit à l’élimination par « fauchage » des têtes de 130 Japonais qui assistaient à une manifestation sportive à Musha. La réplique massive des Japonais avec des armes modernes, entraîna des suicides en masse de Sedeq. En avril 1931, les aborigènes d’une autre tribu Sedeq, les Tuuda, à l’instigation des Japonais, « fauchèrent » une centaine de corps !
Les survivants furent déportés au village de « l’île entre deux eaux ».Et c’est là que Wuhe [舞鹤] va séjourner en 1997 et 1998 pour enquêter sur les « Evènements de Musha ».