Si tout écrivain entretient des rapports orageux avec les mots, dans le cas de l’auteur africain, c’est sa langue d’écriture qui est tout entière problématique. On m’a ainsi demandé d’abord: 《Pourquoi ecrivez-vous en français?》, puis après la parution de mon roman Doomi Golo: 《Pourquoi écrivez-vous en wolof?》
(Senegalese author Boubacar Boris Diop in Le dilemme des écrivains africains: Qui a peur du wolof? (Le Monde Diplomatique, March 2017)